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la Nouvelle République - Deux-Sèvres - Niort - Santé - Electrosensibilité : " Cela peut foutre une vie en l'air "
24 Sep 2013 | Dans Accueil, Médias - Presse | Réagir » } ?>
« Parfois on ne se reconnaît pas, on devient agressif, irritable, on est complètement déconnecté », explique Évelyne au nom des personnes souffrant d'hypersensibilité électromagnétique.
Un jour, il a fallu que je trouve un refuge d'urgence. C'est ainsi qu'Évelyne s'est retrouvée dans la maison secondaire de ses parents, à Saint-Maixent-de-Beugné. « Le seul endroit ou je pouvais vivre », loin d'un monde surchargé d'ondes, de lignes haute tension ou de radiofréquences provenant des technologies de communication sans fil. Évelyne souffre d'hypersensibilité électromagnétique.
" Une douleur terrible et persistante m'a traversé le corps "
Tout a commencé il y a plus d'une dizaine d'années. « Alors que je faisais des travaux de peinture dans ma maison, ma santé s'est dégradée. Une toux persistante puis des détresses respiratoires. » L'élément déclencheur d'une descente aux enfers. La fatigue, les maux de tête, les vomissements, des sensations de brûlures sous un soleil et une température d'environ 20°… Malgré de multiples examens médicaux, rien. « J'avais perdu toute notion de thermorégulation, mes cellules étaient incapables d'absorber quoi que ce soit. J'étais dans une situation de pollution interne excessive. » Évelyne a pensé à la folie, elle ne comprenait plus certaines phrases simples, ne trouvait plus ses mots. « Un jour, alors que ma fille venait d'avoir un téléphone portable, j'ai senti une douleur terrible et persistante me traverser le corps. Elle venait de l'allumer. J'ai alors compris que j'étais électrosensible. » Les mois s'écoulent et le sort continue à s'acharner. Elle ne dort plus, cherche en vain un endroit pour apaiser les douleurs qui la suivent. Et lorsqu'elle lance un appel de détresse un jour d'orage, on lui répond « rassurez-vous, vous faites une crise d'angoisse ». Un matin, Évelyne est à bout et décide de quitter le foyer familial en région nantaise pour rejoindre la maison secondaire de ses parents à Saint-Maixent-de-Beugné. « Je ne voyais pas d'autres solutions. Je venais pour quelques mois, pour reprendre des forces. Ça a pris des années… Petit à petit, j'ai commencé à aller à l'extérieur. » Depuis 8 ans, elle a aménagé la maison en blindant l'électricité et le toit. Chaque sortie dans des zones exposées aux champs électromagnétiques est un défi. Douleurs et fatigue s'en suivent. « Mon corps est désorganisé, je suis également hypersensible aux odeurs, surtout à la pollution. »
Évelyne aimerait « faire comprendre que ce n'est pas un leurre, que c'est quelque chose qui peut foutre une vie en l'air ». Elle témoigne en ce sens aujourd'hui.
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D'un point de vue médical, l'hypersensibilité électromagnétique est une pathologie en cours de description pour laquelle il n'existe à ce jour pas de diagnostic faisant consensus auprès du corps médical. Selon l'Institut de veille sanitaire, « aucun test ou examen clinique ne permet de poser un diagnostic, d'expliquer le mécanisme de développement des symptômes et de les relier à une exposition aux champs électromagnétiques. Ainsi, le seul critère de définition des cas est l'attribution par le patient, lui-même, des symptômes qu'il ressent à une exposition ».
Devant le manque de certitudes scientifiques et le vide médical, des personnes souffrant de cette pathologie se sont réunis en un collectif des électrosensibles de France en 2008. « Nous aimerions que ça avance au niveau de la recherche clinique. Aujourd'hui, beaucoup partent du principe que c'est un trouble d'ordre psychosomatique », explique Sophie Pelletier, co-responsable du collectif. « Tous les jours, nous avons des appels de gens qui nous demandent où ils peuvent dormir. Certains dorment dans des caves, des forêts… »
Le collectif tente de mobiliser des moyens pour la mise en place de mesures spécifiques. « Une prise en charge adaptée et précoce contribuerait à limiter l'errance médicale, à réduire les risques d'atteintes irréversibles à l'état de santé des personnes et à favoriser le maintien ou le retour à une vie sociale. »
Le Parisien Magazine - L'archer archi deconnecté - 20/09/2013
24 Sep 2013 | Dans Accueil, Médias - Presse | Réagir » } ?>
Sport - Des ondes qui altèrent la performance - Gaël Prévost - Tir à l'arc

AFP - Ondes électromagnétiques: vers une surveillance sanitaire - 26/06/13
11 Jul 2013 | Dans Accueil, Médias - Presse | Réagir » } ?>
AFP - Ondes électromagnétiques: vers une surveillance sanitaire - 26/06/13

Le gouvernement pourrait mettre en place une "surveillance sanitaire" du phénomène controversé de "l'électrosensibilité", à savoir l'hypersensibilité engendrée supposément chez certains par les ondes des télécommunications, ont indiqué vendredi deux associations.
"C'est avec satisfaction que nous avons senti une réelle prise en considération de notre problématique et le souhait de la traiter (...) comme une question de santé publique en émergence", indiquent dans un communiqué le Collectif des électrosensibles de France et Priartem, après une réunion au ministère de la Santé.
Les représentants des deux associations ont rencontré jeudi après-midi un membre du cabinet de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, pour parler spécifiquement de la question de "l'hypersensibilité électromagnétique".
"Nous sommes satisfaits de cette réunion mais nous attendons de voir", a déclaré à l'AFP la présidente de Priartem, Janine Le Calvez, jointe par téléphone après la réunion.
D'après les deux associations, le conseiller s'est notamment engagé à nommer un "référent pour le suivi du dossier" au sein du ministère, notamment pour étudier "la prise en charge" des personnes électrosensibles.
En outre selon les deux associations, le gouvernement devrait saisir l'Institut de veille sanitaire (InVS), organisme public chargé de surveiller l'état de santé de la population, pour "réaliser une étude de la prévalence et de l'incidence et mettre en place une surveillance sanitaire, notamment par les réseaux de médecins".
Sollicité par l'AFP, le ministère de la Santé ne pouvait, vendredi après-midi, confirmer ou commenter ces informations.
La prévalence est le nombre de personnes atteintes par une maladie dans une population et l'incidence est le nombre de nouveaux cas pendant une période déterminée.
Les deux associations ont réaffirmé en outre leurs critiques d'une étude clinique nationale, dite étude de Cochin (car pilotée par cet hôpital parisien) dont le but est de cerner le phénomène, en raison d'une approche "purement" psychologique du phénomène, selon les deux associations.
Maux de tête, picotements, troubles du sommeil: les symptômes de "l'hypersensibilité" aux champs électromagnétiques sont divers, transitoires et communs à de nombreuses autres maladies. Ceux qui se déclarent "hypersensibles" citent souvent les antennes-relais, les portables, les téléphones sans fil ou le wifi comme les causes directes de leurs maux.
France Inter - Journal de 19h le 27 Juin 2013
AFP - L'ANSES lance un appel à projets de recherche sur l'impact potentiel des radiofrequences et sur l'électrosensibilité
8 Jul 2013 | Dans Accueil, Médias - Presse | Réagir » } ?>
PARIS, 08 juil 2013 (AFP) -: L'agence sanitaire Anses (sante-environnement-travail) vient de lancer un appel a des projets de recherche sur l'impact potentiel des radiofrequences sur la sante, et...
en particulier sur l'hypersensibilité électromagnétique, ce qui a été salué lundi par deux associations, le Collectif des électrosensibles et Priartem.
Cet appel à projets de recherche est lancé dans le cadre du programme national de recherche en Environnement-Santé-Travail, notent les associations qui expriment leur "satisfaction" dans un communiqué commun.
L'appel "est alimenté par les produits de la taxe sur les émetteurs radiofréquences qui s'élève annuellement à 2 MEUR", précise l'Anses en ligne.
Il vise spécifiquement des sujets encore insuffisamment pris en compte dans les projets en cours, ou encore émergents en ce qui concerne la recherche en matière de radiofréquences et santé, comme "les approches novatrices de l'hypersensibilité électromagnétique, la métrologie (science des mesures, ndlr) des champs électromagnétiques, la caractérisation des expositions".
"Les questions à la recherche sont concrètes et répondent à nos attentes", note Manuel Hervouet, co-fondateur du Collectif des électrosensibles de France.
"Il s'agit de stimuler les équipes de scientifiques pour travailler sur les liens de causalité avec les expositions, les mécanismes et les marqueurs biologiques, le diagnostic, les aspects thérapeutiques", ajoute-t-il.
Pour sa part, Janine le Calvez, présidente de Priartem, relève que "l'Anses s'est dotée de plates-formes de dialogue avec la société civile, ce qui nous permet de participer à la définition des orientations de recherche et d'être informés des travaux en cours."
Maux de tête, picotements, troubles du sommeil: les symptômes de "l'hypersensibilité" aux champs électromagnétiques sont divers, plus ou moins transitoires et communs à de nombreuses autres maladies. Ceux qui se déclarent "hypersensibles" citent souvent les antennes-relais, les portables, les téléphones sans fil ou le wifi comme les causes directes de leurs maux.
BC/pjl/pid
Communiqué de presse du 8 Juillet 2013 - Hypersensibilité électromagnétique : l'ANSES lance un Appel à Projet de Recherche
8 Jul 2013 | Dans Accueil, < Communiqués de PRESSE > } ?>
Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
01Net - Les électrosensibles se font entendre par le gouvernement - 28/06/2013
28 Jun 2013 | Dans Accueil, Médias - Presse | Réagir » } ?>
Les électrosensibles se font entendre par le gouvernement.
Le gouvernement envisage une surveillance sanitaire de l’électrosensibilité
Le ministère de la Santé va également travailler sur une meilleure prise en charge de personnes victimes d’hypersensibilité électromagnétique. A la grande satisfaction des associations qui les défendent.
Gilbert Kallenborn, avec AFP, 01net, le 28/06/13 à 18h56
Le gouvernement a fait un pas vers les électrosensibles qui, depuis des années, se sentent mal compris et mal écoutés. Le Collectif des électrosensibles de France (CESF) et l’association Priartem ont été reçus hier, 27 juin, par le cabinet de Marisol Touraine, ministre de la Santé. Ils ont l’impression d’avoir, enfin, trouvé une oreille attentive. « Nous avons sollicité de nombreuses fois le gouvernement par le passé. Hier, le ministère nous a souligné que l’exposition aux ondes était une vraie question de santé publique. Il nous a proposé des choses concrètes. On ne s’attendait pas à autant d’ouverture », explique Manuel Hervouet, fondateur du CESF.
Ainsi, selon le collectif, le cabinet de Marisol Touraine s’est engagé à nommer un « référent » à la Direction générale de la Santé ou à la Direction générale de l’offre des soins pour travailler sur la prise en charge médicale de l’hypersensibilité électromagnétique. Pour les associations, le but étant de déboucher sur une reconnaissance officielle. Aujourd’hui, un électrosensible peut faire reconnaître sa maladie vis-à-vis de l’assurance maladie, mais c’est un parcours du combattant. « Aujourd’hui, je suis en invalidité. Mais j’ai dû faire plus d’une centaine de consultations médicales », précise le fondateur.
Des chiffres et des indicateurs
Autre mesure annoncée : la saisie de l’Institut national de veille sanitaire (INVS) pour réaliser une « étude de la prévalence et de l’indicence ». « L’idée est d’avoir des chiffres et des indicateurs : Combien existe-t-il d’électrosensibles en France ? Où sont-ils ? Comment évolue cette pathologie dans le temps ? etc. Ces données seraient recueillies par l’intermédiaire d’un réseau de médecins répartis sur le territoire », poursuit M. Hervouet. Enfin, le cabinet de Marisol Touraine va appuyer les initiatives d’ouverture de l’INVS aux associations pour « profiter de l’expertise citoyenne ».
Les deux associations ont réaffirmé en outre leurs critiques d'une étude clinique nationale, dite étude de Cochin (car pilotée par cet hôpital parisien) dont le but est de cerner le phénomène, en raison d'une approche « purement » psychologique du phénomène, selon les deux associations. Maux de tête, picotements, troubles du sommeil: les symptômes de l'hypersensibilité aux champs électromagnétiques sont divers, transitoires et communs à de nombreuses autres maladies. Ceux qui se déclarent hypersensibles citent souvent les antennes-relais, les portables, les téléphones sans fil ou le wifi comme les causes directes de leurs maux. Créé en 2008, le CESF compte à ce jour plus de 700 membres.