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Communiqué - Face à l'errance médicale et à l'absence de diagnostic, les électrosensibles toujours perdants - 22/12/2017
22 Déc 2017 | Dans Accueil, < Communiqués de PRESSE > } ?>
Selon une information révélée par le Quotidien du médecin, reprise par le Journal International de Médecine, l'Ordre des médecins instruit une plainte, à l'encontre du Pr Dominique Belpomme, concernant ses activités de diagnostic de l'électrohypersensibilité (EHS). Deux motifs sont invoqués.
Le premier, relevé par le directeur des études médicales d'EDF, concerne la délivrance de certificats selon le même modèle, qui contreviendrait aux règles d’ « individualisation du diagnostic et de prise en compte de la personnalité de chaque patient ». Les motivations d'EDF ne font que peu de mystère, endiguer la vague de refus du compteur Linky et en aucun cas s'inquiéter du sort des victimes d'intolérance aux champs électromagnétiques.
Le second, pointé par la Direction Générale de la Santé, concerne le volet « encéphaloscan » du diagnostic pratiqué par le Pr Belpomme, qui ne répondrait pas à la disposition déontologique imposant au médecin d’« élaborer son diagnostic avec soin, et de donner au patient des soins consciencieux et fondés sur les données acquises de la science, en s'interdisant tout recours à un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé ».
Nous laissons au Pr Belpomme le soin de se défendre devant l’Ordre et d’apporter tous les arguments nécessaires à la justification de ses pratiques.
Du point de vue des malades, cette situation ne peut être vécue que comme un refus de prendre à bras le corps la question de l’EHS. En effet, la DGS et les ARS s'abritent de manière constante depuis près de dix ans maintenant, derrière l'absence de diagnostic validé, l'absence d'études ou encore le rendu, toujours reporté, de rapports pour ne rien faire ou presque, laissant les malades sans recours.
Faut-il rappeler que la DGS a initié en 2012 - après trois ans d'atermoiements -, une étude dont nous avons dénoncé le protocole biaisé, orientant les personnes vers des prises en charges psychologiques qui n'ont pas fait leurs preuves, étude dont on attend toujours les résultats !
Depuis toutes ces années, nous n'avons eu de cesse de porter auprès du Ministère de la Santé, des revendications concrètes et raisonnables pour améliorer le sort des malades et la compréhension de/ cette pathologie. Nous avons souligné les besoins impérieux de consultations sans ondes pour permettre aux EHS d’accéder aux établissements de soins. Nous avons pointé les refus de soins et dénoncé les psychiatrisations. Beaucoup d'énergie pour peu de résultat, hélas !
Pourtant, des initiatives intéressantes existent, notamment à l'international avec les lignes directrices de l'Association des médecins autrichiens et celles de l'Académie Européenne de Médecine Environnementale.
Nous demandons au Ministère de la Santé que le protocole de diagnostic et de prise en charge proposé par ces lignes directrices soit diffusé largement pour faire cesser l'errance médicale et la souffrance des malades atteints d'électrohypersensibilité et que la Haute Autorité de Santé soit saisie sur la question de l'EHS.
Vers notre plate-forme de revendications et notre charte :
Assemblée générale PRIARTEM 2017 samedi 9 décembre
6 Déc 2017 | Dans Accueil, < Nous agissons : actions, courriers, appels > } ?>
SAMEDI 9 DECEMBRE 2017 de 10H30 à 13H00
MAISON DES ASSOCIATIONS, 206 QUAI DE VALMY - 75010 PARIS
Chers adhérents,
Nous vous invitons à notre Assemblée Générale ordinaire annuelle qui se tiendra le samedi 9 décembre 2017, et nous espérons que vous serez nombreux à pouvoir y participer. Veuillez trouver en pièce jointe la convocation avec l'ordre du jour, ainsi qu'un pouvoir à nous transmettre le plus rapidement possible si vous ne pouviez venir.
Ce moment fort de l'association nous permettra d'échanger sur les actions menées en 2017 et sur les perspectives pour 2018, notamment concernant le volet judiciaire et celles ouvertes par l'agrément au titre de la santé obtenue par PRIARTEM fin octobre, celui-ci constituant une véritable avancée quant à la reconnaissance du dossier Ondes comme problème de santé publique.
Nous vous invitons également à renouveller dès à présent votre cotisation pour 2018. Nous vous rappelons la double importance pour nous de l’adhésion. Tout d’abord, plus nous sommes nombreux et plus nous avons de chance d’être entendus. Ensuite, le montant des adhésions constitue l’essentiel de nos moyens financiers.
Veuillez trouver en pièce jointe la convocation avec l'ordre du jour et un bulletin de réadhésion.
Vous pouvez également réadhérer en ligne : http://www.priartem.fr/contact/galette/
Très cordialement
Janine Le CALVEZ
Présidente de PRIARTEM
Communiqué de presse - Linky, quand Ségolène Royal sermonne ENEDIS - 27/04/2017
27 Avr 2017 | Dans Accueil, < Communiqués de PRESSE >, Compteurs communicants LINKY } ?>
Vous trouverez ci-dessous notre communiqué suite à notre rendez-vous du 25 avril au cabinet de Ségolène Royal.
Nous ferons ultérieurement une analyse approfondie du rapport du CGEDD qui est enfin public grâce à nos actions.
Veuillez consulter la newsletter (18) pour une meilleure compréhension.
Appel à signer la pétition « Pour le Droit de voyager dans des wagons sans wifi et sans ondes »
13 Avr 2017 | Dans Accueil, Mobilisez-vous : Pétitions, Enquêtes..., < Nous agissons : actions, courriers, appels > } ?>
13 avril 2017
Suite aux courriers adressés à la SNCF (voir newsletter n° 17), Priartem a reçu une réponse de la SNCF qui ne répond en rien à la question posée et qui se réfugie derrière le respect des normes réglementaires.
Priartem a donc décidé d’appuyer l’initiative du collectif « Pour le droit de voyager sans WiFi » et a obtenu le soutien de trois autres grandes ONG nationales, le WECF, particulièrement intéressée par la problématique protection des mères et enfants, Agir pour l’environnement, notre partenaire sans faille depuis des années sur le dossier ondes et santé et le RES auquel Priartem adhère pour son expertise sur les questions de santé environnementale.
Pour soutenir cette initiative, signez massivement cette pétition.
Linky : Priartem conforté dans sa demande de moratoire par l'avis de l'ANSES - 15/12/2016
15 Déc 2016 | Dans Accueil, < Communiqués de PRESSE >, Compteurs communicants LINKY } ?>

L’ANSES rend public ce jeudi 15 décembre le rapport sur les compteurs intelligents. Ce rapport est une réponse à une saisine de la DGS – Direction Générale de la Santé – qui faisait suite à une demande de Priartem laquelle réclamait parallèlement un moratoire sur le déploiement dans l’attente de données sanitaires.
Sur le fondement scientifique de l’avis, on note que l’Agence précise qu’ « actuellement, il n’existe pas de littérature scientifique traitant spécifiquement des effets sanitaires à court ou long terme de l’exposition aux compteurs communicants ». L’ANSES précise même que « concernant les effets à long terme, les conclusions du rapport de l’Agence publié en 2009 sont toujours d’actualité. Ce rapport disait que « Peu d’études expérimentales et épidémiologiques sont disponibles concernant les effets des champs électromagnétiques des fréquences utilisées (par le CPL) sur la santé. L’analyse des études disponibles ne permet pas de conclure définitivement quant à l’existence ou non d’effet délétère lié à des expositions aux radiofréquences dans la bande 9 kHz-10 MHz à des niveaux non thermiques. » C’est sur la base de ce constat que s’appuyait notre demande de saisine de l’ANSES en 2015. L’Agence nous dit aujourd’hui qu’on en est au même point. Toute conclusion sanitaire ne peut, dans ces conditions, qu’apparaître peu robuste scientifiquement.
Sur les niveaux d’exposition maintenant, l’Agence précise que le rapport n’est que partiel puisqu’il y manque les mesures in situ du CSTB. « L’agence qualifie de faibles les niveaux d’exposition, mais faibles par rapport à quoi ?» s’interroge Sophie Pelletier, porte-parole des Electrosensibles de France. « Les données fournies par EDF, montrent un niveau de 1,5 V/m, non pas près du compteur ou près des câbles mais dans la pièce. Voilà qui constitue une augmentation conséquente de l’électrosmog ambiant ! De telles valeurs sont insupportables pour les personnes électrosensibles et les effets à long terme sur la population, notamment les enfants, sont déjà suspectés à de tels niveaux ».
Il semblerait que cette qualification de valeurs faibles se réfère aux normes actuelles, normes sur lesquelles l’ANSES s’interrogeait, en 2009, pour savoir si elles étaient adaptées ou non, normes qu’elle a clairement remises en cause dans le rapport Enfants publié en juillet 2016.
Pour Janine Le Calvez, « il s’agit d’un véritable travail en aveugle : on n’a pas les mesures du CSTB, on ne connaît pas les effets des ERL à venir sur les niveaux de champ, on n’a pas les bonnes normes et on n’a pas d’études concernant les effets des fréquences rayonnées sur les organismes. On est bien loin d’un avis conclusif ! ».
Si l’ONG Priartem soutient les recommandations de l’Agence quant aux axes de recherche à développer et quant à la nécessité d’un suivi précis des expositions, elle ne peut qu’ en déduire que plus que jamais, il faut protéger les populations de cette exposition chronique dont on ne connaît absolument pas les effets, ni avant, ni après la lecture du rapport.
Action « Père Noël, pas de tablette ni de smartphone dans ma hotte », retour du Ministère de la santé - 08/12/16
9 Déc 2016 | Dans Accueil, < Communiqués de PRESSE >, < Nous agissons : actions, courriers, appels > } ?>
Le Père Noël s’est rendu ce matin au Ministère de la santé, accompagné de militants de Priartem. Il voulait remettre à la Ministre une requête très urgente, ayant trait aux cadeaux qu’il se prépare à mettre dans sa hotte.
La requête était double et visait à demander à la Ministre :
- de mettre en œuvre les recommandations que lui a transmises l’Agence d’expertise sanitaire ANSES, en juillet 2016, concernant les radiofréquences et la santé des enfants lesquelles prônent, notamment, de réduire l’exposition des enfants et plus directement encore de dissuader l’usage par les enfants de l’ensemble des dispositifs de communication mobile ;
- d’interdire par arrêté comme le lui permet la loi (art.183 de la loi Grenelle 2, portant création de l’art L. 5231-4 du code de santé publique) la distribution d’objets contenant un équipement électronique spécifiquement dédiés aux enfants de moins de 6 ans.
Le Père Noël et les responsables de l’ONG ont pu rencontrer un conseiller de la Ministre qui s’est engagé, au nom du cabinet, à reprendre rapidement contact avec Priartem en vue de la fixation d’une entrevue.
Priartem constate qu’il aura fallu l’entremise du Père Noël pour sortir le ministère de la santé de son coma profond sur ce dossier alors même que l’avis de l’ANSES - sérieuse piqûre de rappel sur la nécessité à agir - est une réponse à une saisine qui émanait de ses tutelles, dont le ministère de la santé.
L’association restera vigilante pour que l’engagement de la recevoir soit rapidement tenu.
Janine Le Calvez
Retour presse :
- France Inter au journal de 18h : https://www.franceinter.fr/emissions/le-journal-de-18h/le-journal-de-18h-08-decembre-2016.
(1’35 en intro puis 13’38 en développement).